Producteur, ateliers

Production et filature en Roumanie

La fabrication d’un fil de chanvre est le fruit de plusieurs étapes :

  • Semence : les graines de chanvre sont semées à environ 2 – 3 cm de profondeur, en général au mois d’avril pour un sol réchauffé et une germination rapide.
  • Récolte : les tiges de chanvre sont fauchées et alignées au sol.
  • Rouissage : sous l’effet de la rosée, de la pluie et du soleil, les tiges de chanvre sont laissées au sol pour macérer pendant 21 à 28 jours. Une étape servant à faciliter la séparation de l’écorce de la tige et des filaments (plusieurs méthodes existent).
  • Assemblage ou pressage : une fois le rouissage terminé et les pailles sèches, celles-ci sont mises en meules et stockées.
  • Déroulage : cette étape consiste à dérouler les meules pour ensuite extraire la fibre de la tige.
  • Défibrage : action permettant de séparer le chanvre en deux produits : la fibre, qui sera utilisée pour fabriquer cordages et textiles, et la chènevotte, utilisée pour la production de matériaux d’isolation.
  • Cardage ou peignage : la fibre est démêlée afin d’éliminer les impuretés et les fibres trop courtes.
  • Filature : une fois peignée, la fibre est envoyée à l’atelier de filature pour être transformée en fil.

Toutes ces étapes se déroulent en Roumanie, où notre chanvre est cultivé sans pesticides ni herbicides. Les roumains privilégient en effet une culture sans renfort de produits phytosanitaires, une méthode écologique qui nous permet de proposer une fibre pure.

Actuellement en France, il n’existe aucune filature acceptant nos exigences. Notre objectif à moyen terme étant de travailler en circuit court avec des producteurs de chanvre naturel.

Ateliers de tissage, de tricotage et de façonnage au Maroc

Des années de recherche et développement avec un atelier basé à Marrakech qui a su nous faire confiance et a accepté de tricoter et tisser nos fils en chanvre naturel.

Pour travailler notre fil non traité, tisseurs.ses, tricoteurs.ses et couturières ont dû se réapproprier le fil de chanvre, apprendre à le manipuler autrement et régler à nouveau des machines vieilles de plus de 50 ans. Un travail de longue haleine, accompagné de nombreux essais, mais qui est aujourd’hui une réussite.

L‘été dernier, le Maroc a autorisé la culture du chanvre à 2 % de THC. Il est fort à parier que le 1er producteur mondial de cannabis cherche à légaliser ses cultures pour devenir leader sur ce produit d’avenir. Il est donc plus que stratégique de s’implanter dès à présent sur le marché du textile en chanvre pur.